everleigh c. vernon → Cycle 0 ; Fait son entrée dans l'arène .
Messages : 72 Date d'inscription : 15/07/2010 •• Puf : . •• RP : . •• Notice myself : • Everleigh Callie Vernon
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| Sujet: • l'avenir est la seule chose qui m'intéresse, car je compte bien y passer les prochaines années. Ven 16 Juil - 14:12 | |
| " l'avenir est la seule chose qui m'intéresse, car je compte bien y passer les prochaines années." woody allen.Une secousse violente réveilla brusquement Everleigh. Cette dernière s'était assoupie alors que le véhicule dépassait une ville animée. La demoiselle se trouvait actuellement dans un bus assez miteux, d'un jaune terne, les banquettes dures, résistant tant bien que mal au chaos de la route, et le tout formant un tableau assez peu flatteur des vertus des transports communs. Un air des Beatles passait en fond et, le tout était orchestré de grincements significatifs. Mais, Everleigh n'était pas de nature difficile. Elle ne l'avait jamais été d'ailleurs. Se n'était pas un bus en état quelque peu médiocre qui allait la gêner, elle même s'adaptant à de nombreuses situations. La reposait d'ailleurs l'une de ses qualités essentielles. Le fait de pouvoir se plier à n'importe quel cas de figure, du plus jouissif au plus embarrassant. La jeune femme s'était engouffrée dans un train à Kingussie, et avait ensuite pris une correspondance en bus, ce dernier devant l'emmenait a bon port. 'the midlothian institute'. Apparemment, ça ne devait pas être la porte a coté. Assez impatiente de nature, le voyage aurait pu exaspérer Everleigh, mais, cette dernière fut plus occupée à penser a de choses diverses, ayant ma foi son importance. Comme la manière de se loger sur place, et éventuellement de se nourrir. Question assez existentielle. Mais, la brunette n'était pas femme à se laisser emporter dans un havre de pensées sombres et se tourmentait pour peu. Non, elle s'estimait déjà heureuse d'avoir retrouver un travail, pas forcément rémunérer comme une reine, mais, qui lui assurait un épanouissement moral au quotidien. Et la reposait, la chose la plus importante. Rapidement, Everleigh s'était endormie, berçait par les secousses, le sifflement du vieux chauffeur et, les brusques arrêts pour faire descendre les derniers occupants du bus. La jeune Vernon voyageait léger. Elle n'avait qu'une valise, de taille assez imposante certes, mais cette valise représentait tout se qu'elle transporter dans sa vie. Autrement dit, constat relativement faible. Ce paquetage était accompagnée d'un sac à dos qui contenait les papiers d'identité de la jeune femme ainsi que choses diverses tel qu'un paquet de cigarette et compagnie. Vêtue simplement, à l'image de sa personnalité simpliste et efficace, le jean trouée au niveau des genoux délavée et trop large sur la frêle personne d'Everleigh lui convenait parfaitement. Cette dernière s'était donc réveillée en sursaut, en marmonnant quelques mots inintelligibles, son petit visage mutin animé d'une moue boudeuse. Repoussant avec vigueur quelques mèches de cheveux bruns qui était venus se placer devant ses yeux couleur fauve. La demoiselle extirpa son portable de sa poche afin de regarder l'heure. L'écran étant abimé, la jeune femme plissa les yeux afin de lire les chiffres presque invisibles. Milieu d'après midi. Elle était largement dans le temps. Et assez rarement ponctuelle de toute façon. Satisfaite, elle rangea l'appareil et posa ses yeux sur la campagne silencieuse. Des flocons de neige commençait à tomber doucement, et le froid hivernale se sentait dans le bus mal chauffé. Everleigh réajusta son écharpe, se blottissant à l'intérieur, son regard toujours tourné vers la vitre, éternellement rêveuse, le sourire enfantin aux lèvres. Et enfin, dans un dernier crissement de pneu, le bus s'arrêta devant la grille de se qui s'avérait etre l'institut. Une entrée imposante à l'image de la bâtisse qui dépassait. Le chauffeur tourna sa tête hirsute vers Everleigh qui se trouvait être la dernière passagère. La brunette se leva lentement et attrapa d'une poigne ferme sa valise, son sac sur son dos. Elle remercia le chauffeur de sa voix rauque ou perçait un léger accent anglais. Ce dernier lui adressa un clin d'œil paternel tandis que la jeune femme lui tendait quelques billets. Et dans un dernier « Gardez la monnaie. », elle descendit du bus, qui s'en fut. Everleigh poussa avec force la grille qui dans un grincement s'entrouvrit afin de la laisser passer. La demoiselle commença a marcher, trainant sa valise derrière elle, le froid pour seul compagnie. La demoiselle s'arrêta au milieu de la cour et prit le temps d'observer le lieu, les yeux rêveurs, le vent fouettant son visage d'ange tandis qu'elle regardait les arbres qui bordait le lieu propre et silencieux. Un bruit lui fit alors tourner la tête vers l'angle de l'écurie. | |
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