« Aile ouest… Allée 3…. »Répéta-t-elle dans sa tête.
Après avoir enfin pu troquer sa tenue de ville pour sa tenue d’équitation, Ludivine Lalibella Dambreville se rendait aux écuries propriétaires, qui se trouvait dans l’aile Ouest du domaine, quant à son cheval, il se trouvait dans l’allée 3. Elle s’était attaché les cheveux avec une pince afin d’éviter d’avoir ses cheveux dans les yeux, mais surtout parce que travailler les cheveux détachés avec les chevaux n’était pas forcément conseillé. Elle portait également son sac de pansage qu’elle avait prit soins de prendre avant de venir aux écuries. La jeune blonde n’hésita pas lors de son passage, à caresser les quelques têtes qui dépassait sous le bruissement de ses pas dans les allées.
Puis elle aperçut la tête noire avec cette tache blanche en tête, cette jolie frimousse avec les oreilles pointées vers l’avant secouant la tête avec énergie. La jeune fille s’arrêta net, et ce bel entier cessa lui aussi de bouger tournant la tête dans la direction de sa nouvelle propriétaire tout en mettant une oreille vers l’avant, l’autre un peu plus en arrière, comme pour demander ce qu’elle attend pour venir jusqu’à lui. Celle-ci sourit et avança jusqu’au box de Not a Spring O’ Liverdale qui, celui-ci avait reprit sa petite agitation. Une fois devant le box de son nouveau cheval qu’elle avait à charge, et qu’elle se devait de débourrer au fil du temps à l’aide des cours qu’elle recevrait ici, le bel entier noir rentra fugitivement au fond de son box, tournant en rond avec beaucoup d’agitation. Elle s’appuya sur la porte, le regardant s’agiter.
« Salut mon bonhomme, tu m’as l’air bien agité toi, je crois qu’une petite sortie va s’imposer avant de te faire un bon pansage »Elle continua de l’admirer durant deux courtes minutes, puis elle déposa son sac de pansage sur le côté car il commençait à être lourd sur son épaule. De là, elle chercha son licol dans son sac, le bruit qu’elle créa attira l’attention de cette fameuse terreur des concours comme diraient certains.
« Ah ! Trouvé ! … Ca m’aurait étonné ça, petite crapule »Elle avait retrouver son licol et avait attrapé sa longe par la même occasion, et quand elle s’était retourné, son nouveau petit protéger avait bizarrement réapparu et semblait soudainement calmé. Mais celle-ci on ne la faisait pas à Ludivine, et non, les friandises, il faudra les mériter. Cependant, elle lui réservait quelque chose pour qu’il puisse s’amuser un peu, afin qu’il se tienne un peu plus tranquille dans son box. Car, il fallait se rendre à l’évidence, ce cheval n’aime pas rester enfermé, et a besoin de sortir régulièrement d’où son agitation en écurie.
Avant de faire quoi que ce soit, ou d’oublier, la jeune femme pensa à couper une carotte en deux, en espérant pouvoir tenter quelques exercices d’approches, qui pourraient peut être leurs être utile… Ou pour d’autres occasions, on ne sait jamais.
Le licol et la longe dans la main gauche, de sa main droite, Ludivine déloqua la porte qu’elle ouvrit, puis s’approcha doucement du cheval, puis une fois arrivée à sa hauteur, n’hésita pas à lui donner des caresses sur l’encolure, puis elle lui enfila le licol tant bien que mal car cette petite terreur avait décidé, apparemment, de tester sa nouvelle cavalière… Pas de chance celle-ci se révéla plus maligne, ce qui la fit gentiment sourire. Elle caressa son chanfrein, puis le tenant en longe s’apprêta à le sortir, mais, cette belle créature noire avait l’air de se décider à inverser les rôles… la jeune femme posa un maximum de poids sur son poitrail afin qu’il recule, et qu’il ne lui passe pas devant. Le tenant donc toujours elle fit un tour bêtement du box, puis s’apprêta à nouveau à sortir, mais voilà qu’il recommença. Cette fois La demoiselle n’était pas spécialement très contente et le fit savoir en tirant un coup sec sur la longe, ce qui lui fit relever la tête et reculer. Après quoi notre douce blonde aux yeux bleus pu le sortir sans se faire écraser, ainsi elle le félicita avec un bonbon au goût carotte qui traînait dans sa poche. Le jeune entier sembla apprécier le geste. Et suivi Ludivine qui menait la marche, cette fois ci sans difficultés, sans se faire bousculer, et qui l’emmenait faire une petite liberté dans un lieu bien approprié, le manège olympique.
[
Voir séance liberté ]
clop clop clop clop clop clop…
Un pas tranquille… Mais où est donc passé cette « terreur » ? Et bien, en fait, elle s’est bien dépensée, et ne demande qu’à être bichonné désormais. Et c’est sans se faire prier que sa nouvelle propriétaire va s’en charger.
Les voilà dans l’allée 3, puis enfin au box de Not A Spring. Ludivine, heureuse propriétaire de ce magnifique étalon, l’attacha à l’anneau d’attache, puis attrapa son sac de pansage. Elle se contenta tout d’abord par simplement prendre son cure pied, et inspecta les sabots un par un. A son étrange surprise, le jeune étalon la laissa faire et ne bougea pas d’un poil. Puis suivis l’étrille, où elle s’acharna sur les partis charnue de son cheval et pendant qu’elle s’y acharnait, Not’ se décida à fouiller dans le sac de pansage de Ludivine, celui-ci avait attrapé un bout de son sac et l’avait tiré jusqu’à lui…
« Oh la crapule !! Ce n’est pas une terreur que tu es mais une crapule !! »S’exclama Ludivine en récupérant le sac. Elle le mit hors de porté, pour lui en tout cas, et reprit son étrille et termina de décoller le plus de saletés possible et peaufina ensuite avec le bouchon en insistant bien sur les membres antérieurs comme postérieurs. Et comme ça ne suffit jamais pour un pansage, elle prit également sa brosse douce afin d’extirper les poussières qui se trouvent sous les poils.
Après quoi elle attrapa son éponge qu’elle alla humidifier un petit peu afin de laver les sueurs et les saletés, à commencer par le coin des yeux, les naseaux,…
Elle flatta l’encolure de son cheval tout en lui disant que désormais il était tout beau tout propre et lui déposa des bisous sur son chanfrein, mais elle se prit un coup de tête de sa part. Elle ria doucement et lui caressa doucement l’encolure avant de détacher la longe de l’anneau d’attache, et reconduire ce monsieur dans son box, puis lui retira son licol. Elle jeta le licol sur l’entré du box et fit un gros câlin à son cheval, comme pour se consoler d’une tristesse qu’elle possède au plus profond d’elle-même. Elle vérifia l’état de marche des abreuvoirs automatiques, et vérifia que sa mangeoire était vide, qu’il s’alimente donc bien.
Elle ramassa son licol, puis le rangea dans son sac de pansage, et par la même occasion, elle attrapa le « Likit Holder Original jouet de box » à la pomme, qu’elle accrocha là où bon lui semblait afin que son protégé ne se blesse pas en jouant avec.
Une fois fait, elle ferma le loquet du box, rassembla ses affaires, et adressa une dernière caresse à Not’ puis s’en alla ranger ses affaires dans son casier.