Première visite
15.07.2010
Ludivine Lalibella arrivant sur les coups de 8h30 – 9h00 ce matin là, contrairement à d’habitude ou chaque jour, elle était aux écuries vers 6 ou 7h. Elle arriva donc dans l'allée des chevaux de Midlothian Institute, et alla retrouver son cheval, ou plutôt sa jument qu’elle avait en DP.
Arrivé aux casiers qui se trouvaient à l'entrée de cette allée, elle prit son sac de pansage, et son licol en nylon couleur noir et bleu. De suite, elle rejoignit le box de Doll Bawling qui visiblement ne l'attendait pas les oreilles dressées droit vers l'avant comme sa jeune terreur qui celui-ci lui appartenait.
«Bonjour ma grande ! Et bien, tu n’es pas très accueillante dis mois ?! »Elle tenta de caresser tendrement le chanfrein de cette demoiselle, qui s’avança finalement, et lui déposa un bisous sur le bout du nez. Après quoi elle ouvrit la porte du box, où Doll ne se décida pas à reculer pour laisser entrer la cavalière, qui celle-ci ne se laissa pas faire et la poussa gentiment en la faisant reculer. Elle vérifia tout de suite si l'abreuvoir automatique était en état de marche. Il fonctionnait bien. Ensuite elle vérifia également que la jeune noiraude avait mangé sa ration le matin même, ce qui n'était pas le cas... Elle fronça les sourcils, et la regarda en l'interrogeant
«Bah alors ma grosse ? Qu’est ce que tu nous fait ?!»Ludivine tapota l'encolure de Doll Bawling, puis sortit du box, cherchant dans son sac de pansage une ou deux carottes. En revenant dans le box, La jument dirigea ses naseaux vers les carottes que la jeune cavalière avait dans les mains. Celle-ci eu un sourire amusée, et coupa la carotte en morceau, à l’aide d’un petit couteau qu’elle avait en permanence dans ses affaires (au cas où), la mettant dans la mangeoire de la demoiselle en noir.
Celle-ci avala les carottes ainsi que sa ration. Ludivine qui savait qu'il fallait deux bonnes heures pour qu'un cheval digère correctement, en profita pour prendre soin de ses cuirs. Elle commença par aller chercher une petite table et un tabouret, puis s'installa en face du box de Doll, où il n’y avait rien du tout, a part un mur en béton, qui faisait en fait la bordure d’un autre box se situant dans une autre allée. La jeune cavalière avait prit deux seaux d'eau, l'un pour nettoyer le mors du filet, un autre pour la savonnette à passer sur le cuir avant de graisser.
Emma prit son filet, le démonta et déposa chaque partie sur la table. Elle commença par savonner toutes les parties avec un grand soin, passant par le frontal, la muserolle, le montant du filet, le montant de la muserolle, etc. Puis la jeune fille reprit les parties du filet éparpillé sur la table, et les graissa avec le plus grand soin possible.
Après les avoirs bien soignés, elle préférait attendre que cela sèche un minimum avant de remonter le filet. Elle en profita pour s’assurer que la noiraude avait tout manger, c'était le cas, elle fut contente, mais il fallait tout de même signaler au palefrenier de surveiller la nutrition de Doll, car peut être que certains n’y penseraient pas lors d’une courante visite, de vérifier justement ce petit détail...
Après dix bonnes minutes où elle admirait la jeune jument, elle remonta son filet puis après l’avoir remonter, il lui restait encore le mors à nettoyer, ce qu'elle fit directement. Le mors nettoyer, elle posa le filet sur le porte filet, et alla chercher sa selle ainsi qu'un tréteau pour poser sa selle, et remit la table là où elle l'avait prit trois quart d’heure auparavant.
Même chose que pour le filet, elle démonta chaque partie pouvant être retiré, puis passa un coup de savon sur toute la selle, en attendant que le savon sèche, elle alla chercher ses protections, guêtres et protèges boulet. La douce blonde aux yeux bleus contait partir en ballade ce jour avec Doll.
Suite à cela, la jeune fille graissa toute la selle, ainsi que les parties qui lui avait été retiré, tel que les étrivières; et graissa le troussequin, le siège, le pommeau, le faux cartier, le quartier, la matelassure, etc etc...
Une fois terminer, elle laissa ses affaires sécher sur le tréteau, puis elle prit son licol en cuir qu'elle avait graisser quelques jours auparavant, puis rentra dans le box chercher son cheval. Cela faisait plus d'une heure que Ludivine s'occupait de ses cuirs; maintenant, c'était autour de Doll Bawling from Ipswich...
Elle se dirigea vers le fond de boxe où se trouvait sa jument, mais celle-ci la coinça contre un mur tentant de la latter. Ludivine collant un bon coup de coude sur le postérieur de la noiraude qui comprit aussitôt que sa cavalière bien que gentille avec sa voix douce, savait se faire respecter, et qu’il ne fallait pas abuser de quoi que ce soit.
Ludivine lui mit son licol, mais la jument sembla penser qu’elle n’avait pas assez testé sa nouvelle cavalière…
«En effet… Pour ne pas être accueillante, tu ne l’es pas du tout… »La jeune femme ne se découragea pas pour autant, et aurait pu finir par dresser un drapeau blanc, mais elle ne préférait pas crier victoire trop vite. Elle lui caressa l'encolure puis le chanfrein, et de sa longe, sortit la jument à l'extérieur du box et l'y attacha. A ce moment même le palefrenier passait, la jeune cavalière qui possédait Doll en DP l'interpella, puis lui demanda s'il pouvait veiller à ce que la jument mange sa ration correctement, celui-ci acquiesça laissant la jeune femme retourner s'occuper de son cheval.
Elle commença par inspecter cette jeune demoiselle bien têtue sous tous les anges afin d'être sûre qu'elle ne soit pas malade, où qu’elle ne couvre pas une quelconque blessure. Apparemment rien d’anormal ne s’y passait, ce qui la rassurait. Elle prit son cure pied et commença à inspecter chaque sabot. Antérieur gauche, antérieur droit, puis le postérieur droit terminant par le postérieur gauche. Suivit de cela, elle l’étrilla comme il le fallait. Ludivine prenait son temps et s'appliquait.
Avant d'arriver ici, Ludivine Lalibella était réputée pour la qualité des soins apportés aux chevaux, et à son matériel. D'ailleurs elle était très demandée pour les concours de Hunter par bien des cavaliers.
Après avoir bien étriller la Doll’, elle passa le bouchon retirant toute la poussière qu'elle avait décollé quelques minutes auparavant avec l’étrille. Pour continuer, la jeune cavalière avait prit son bouchon à poil long et le passa sur l'encolure du cheval, son dos, son ventre, et sur la croupe. Puis elle prit la brosse douce pour un dernier passage qu'elle passa sur la tête de Doll Bawling avec douceur, pour ne pas la brusquer. La brosse douce passée, elle prit soin de démêler la crinière, ainsi que le toupet et la queue dans laquelle la paille y faisait fête.
Après quoi, la jeune fille de cette magnifique jument noir, prit son éponge qu'elle humidifia légèrement grâce au seau d'eau avec lequel elle avait nettoyer le mors, bien qu'il n'était pas sal, puis nettoya les coins des yeux ainsi que les naseaux toujours avec des gestes doux pour ne pas la brusquer au risque d'une éventuelle blessure qu'elle ne pourrait se faire. Et pour terminer, la jeune fille lustra la robe de son cheval avec une époussette.
«Voilà ! Mam’zelle est toute belle toute propre !»Lança fièrement Ludivine à la jument avec un beau sourire. Elle était toujours contente après avoir terminer un pansage complet d'un cheval. Mais elle en était d'autant plus fière car Doll’ était la jument qu’elle avait en DP, en plus de Not A Spring qui était son cheval à elle. Avant qu'elle ne soit arrivée à Midlothian Institute, Ludivine avait toujours eu sa propre monture mais elle avait du s’en séparer, mais après elle eu surtout des montures de club ou des montures que les propriétaires préféraient laisser à ses soins. La jeune fille s'était toujours promise que lorsqu'elle aurait son propre cheval, il serait aux petits soins, et serait le cheval le mieux soigné de l'écurie. Elle ne négligeait jamais les corvées. Elle était prête à faire elle même le box de son cheval, mais on lui avait assuré que son cheval aurait une litière épaisse comme tous les autres chevaux, fait par les soins des palefreniers du domaine qui le faisaient toujours de bon coeur.
«Bon allez ! Je te selle, et zou, on fille faire une ballade »La jument semblait avoir apprécié le pansage que lui avait fourni cette nouvelle cavalière, et tout autant son énergie à dire qu’elles allaient travailler. Ludivine prit le soins de remarquer quand même, que la jeune noiraude n'avait pas essayer de l'embêter lorsqu'elle la pansait, il restait à espérer que cela soit toujours comme ça, quoi que, Ludivine, aimait bien quand même la difficulté, bien qu’elle sait que parfois cela peut être pénible.
Sur ce, elle prit son tapis, son amortisseur, les plaça correctement sur le dos de la jument, puis elle prit la selle, la sangle et les placèrent également sur le dos. Elle voulut sangler, puis se dit qu'elle ferait mieux de mettre son collier de chasse. Après l'avoir mit, elle la sangla de quelques trous seulement, puis elle mit le licol en mode collier autour de l'encolure, puis se plaçant à gauche de la tête de Doll’, elle lui enfila son filet. Elle fit les réglages nécessaires au niveau de la sous gorge, et de la muserolle, et vérifia que le montant du flet et de la muserolle avait été correctement remis puisqu'elle l'avait remonter machinalement sans avoir pensé à regarder là où elle avait placé les trous lors du premier essayage avec le filet. Suite à cela, Emma mit du spray anti mouche plate, etc, au cas où il y en aurait. Puis elle re-sangla la jument noir d’un trou, pour ensuite mettre les protections, guêtres et protèges boulet. Puis elle mit ses chaps, suivit de sa bombe, elle enfila ses gants, sangla à nouveau, mais cette fois, s’assura que c’était bien sangler pour pouvoir monter dessus sans tomber à peine avoir pris appuie sur l’étriller. Elle prit sa cravache, au cas où; elle détacha Doll Bawling, puis la mena vers l’extérieurs… et oh’ surprise !!
« Ah ben… Je crois qu’on va oublier la ballade… »Il pleuvait de cordes et des cordes… changement de programme, Ludivine décida d’aller au manège ainsi elles seraient toutes les deux à l’abris, et ce serait peut être plus sage pour une première fois où elle monterait la jument.
Les voilà partie pour une séance au manège olympique…
[
Voir séance dressage – obstacle ]
clop clop clop clop clop clop…
Et voilà Doll Bawling from Ipswich qui revenait aux écuries, tenue en main par sa cavalière Ludivine Lalibella Dambreville. Qui celle-ci n’attacha pas sa jument une fois arrivée devant le box. Elle dessangla la jument, retira la selle qu’elle posa soigneusement par terre, et en fit de même avec les protections, c'est-à-dire les guêtres, et protèges boulets. Et Hop ! Dans le box. De là, elle lui retira son filet, et sortit pour retirer sa bombe et ses gants.
Ludivine était trempée par la pluie qui n’avait cessé depuis une heure plus tôt.
Cependant, rien ne l’arrêtait pour finir les soins des chevaux. Elle prit son cure pied, et entra à nouveau dans le box de Doll’.
« Allez ma grande, après ça je te frictionne avec de la paille et je te fiche la paix »Elle vérifia chaque membre un par un, vérifiant qu’elle ne s’était pas blessée, et vérifia qu’aucun cailloux ne s’était coincée entre temps, mais aucun soucis, tout allait bien.
Mais ce fut un peu compliqué de lui vérifier les membres. Doll’ semblait vouloir être tranquille et non pas qu’on l’ennuie a vérifier ses membre alors qu’elle se trouvait dans son box désormais.
Elle rangea vite fait son cure pied, et revint frictionné sa jument avec de la paille propre. Elle en avait pris une grosse poignée, et la frottait ainsi, d’ailleurs Doll s’embla apprécier ce petit geste. Une fois le côté gauche fait, elle répéta la même chose, sur le côté droit.
« Et voilà jeune demoiselle ! »Elle lui adressa une tendre caresse, vérifia l’état de marche des abreuvoirs, c’était nickel, il lui restait plus qu’à rassembler ses affaires, et de s’en aller.
Elle prit soins de refermer la porte du box, elle rangea toutes ses affaires, et donna rapidement un coup a ses protections pour enlever le maximum de sable, elle se dit qu’elle nettoierait après avoir ranger tout son bazard. Une fois ses brosses, sa bombe, ses gants et tout le tralala rangés, elle prit une pomme qu’elle offrit à la jument puis après une toute dernière caresse. Ludivine s’en alla…